Je suis venu à Jean Pierre Nicola assez tardivement.
C’est par la lecture des « Rythmes du zodiaque » de Françoise Hardy que je suis entré dans le conditionalisme.
Ensuite il y a eu la formation auprès de Patrick Le Guen à Vannes entre 2015 et 2018, en parallèle avec l’exploration du puits sans fond d’Astroariana.
Fin 2018 je suis désireux de remonter aux sources et me procure un petit ensemble des livres écrits par Jean Pierre et passe l’hiver 2018 2019 « avec lui ». J’ai pris plaisir par exemple avec les florilèges 1976 1979 et notamment par son style que j’ai beaucoup apprécié (la levée d’écrou des Gémeaux en réaction au côté minotaurien du Taureau ou encore le coup de rein décisif du Lion pour emporter une décision).
J’ai aussi appréhendé sa théorie des aspects ainsi que leur intérprétation.
Le 9 mai 2019 j’ai l’infime plaisir de l’avoir au téléphone pour ses 90 ans. Il est passionné par ses recherches – il est vraiment saturnien et taureau…- j’avoue n’avoir pas compris grand chose : que peut un titulaire de doctorat quand il doit apprendre à compter à un enfant… Bref, reste que j’ai pu conversé avec lui et il s’est ensuivi quelques échanges épistolaires et suis encore fasciné par sa calligraphie.
Le dernier échange au téléphone remonte à Février 2022 où il me dit être sur le point de trouver la clé des synastries.
Régulièrement je visionne les vidéos et je me dis que j’ai manqué quelque chose… et comme tout semble simple quand il dresse le canevas du thème de Jacques Chirac !
Aujourd’hui je reconnais avoir pas mal décroché avec la pratique astrologique et il me semble que le conditionalisme connait un passage à vide (je dis bien il me semble).
Peut – être la déconnexion hivernale avant la ré-énergisation vernale ?
Mais Jean Pierre n’a pas défriché et semé pour rien, le Temps lui donnera raison et son nom sera cité avec Képler. Je le crois.
Maître, que votre repos soit doux.
Thierry Courteille