¬ Réponse à Sciences et Vie


ORGANE OCCASIONNEL de l’ANTI-ASTROLOGIE

Cette réponse de 1999 prend, en 2010, l’actualité d’un démenti cinglant pour les anti-astrologues qui fondent leur principal argument de réfutation sur la «force» de la gravitation, trop faible en physique non-einsteinienne pour avoir, venant des planètes, un quelconque effet terrestre (à part la Lune et le Soleil). Le numéro 1116, septembre 2010, de Science et Vie anti-astrologique, consacre un dossier accrocheur à la gravitation : Elle ne serait qu’une illusion! lit-on en couverture. L’avant-propos de la page 3 confirme: « L’un des plus éminents théoriciens (Erik Verlinde, physicien néerlandais) vient de franchir le pas. Au nez et à la barbe de ses illustres prédécesseurs, il soutient que la gravitation n’émane pas de la matière, n’a pas d’existence en elle-même (je souligne), et que l’on se trompe en la considérant comme une force fondamentale.»

Une affirmation physico-mathématique argumentée, néanmoins controversée, qui ne déstabilisera pas les Jean-Claude Pecker, Henri Broch (zozotéticien), D.Kunth, Ph.Zarka, et la meute des pitbulls édentés de l’AFIS, mais les renvoie à l’échec de leur croisade passionnelle parée de rationalisme.

Quand on n’a pas lu La Condition solaire (Ed.traditionnelles 1964) et les nombreux articles des Cahiers Conditionalistes, on apprend d’Erik Verlinde que son argumentation :

«… est fondée sur l’hypothèse qu’il existe des paramètres, peu importe lesquels, évoluant dans un espace abstrait et encodant une certaine quantité d’information…Et que cette information est influencée par un changement de position des objets possédant une masse(Je souligne). Par réaction aux modifications de l’information dans l’espace des paramètres est associée une force. Le challenge est de montrer qu’elle prend la forme de la force de gravité.»

L’association gravité → information est en noir sur blanc dans les dernières pages de La Condition solaire(1964) où les niveaux des fonctions planétaires sont représentés dans le Logoscope par des points symbolisant ( 1 point = information univoque, 2 points = information bivoque, 4 points = information multivoque) un rapport entre les significations planétaires en astrologie conditionaliste et les rapports respectifs des demi-grands axes et gravités; soit les paramètres des distances au Soleil, des rayons et des masses, pour les planètes principales.

Un parano dirait qu’Erik Verlinde s’est inspiré, quelque part, d’une intuition d’astrologue dans la ligne de Kepler. Mais, aussi militant que J.C. Pecker ou Ph.Zarka, pour défendre l’astrologie naturelle, il est plus avantageux de dire et penser que la théorie audacieuse de ce physicien instaure ce qui a été approché par la pré-science des anciens, confirmé par mon respect de la mémoire des morts (respect dont l’activisme scientiste ne s’’encombre pas) et ma retranscription de leur message en langage moderne.

Jean – Pierre Nicola

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Sociétaire de la SCAM et SGDL.
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à

Monsieur Jean-René Germain
Rédacteur en chef. de Science et  Vie.
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